Il n'est pas un seul chapitre dans le Tchouang Tseu où l'on ne critique les rites et les traditions. Selon Tchouang Tseu, les rites et les flon-flons de la musique sont utilisés de manière hypocrite, les hommes qui les pratiquent ne sont pas sincères. Plus de deux millénaires plus tard, nos vies sont toujours rythmées par les traditions.
Le 15 août nous ne savons plus bien ce que nous fêtons, et si nous nous souvenons de Marie, nous ne savons plus très bien ce qu'il lui est arrivé à cette date. A Noël nous fêtons la naissance de Jésus Christ alors que c'est l'ancienne fête du renouveau du Soleil qui a été prise pour fêter le Christ, sa date de naissance étant trop proche de la date de sa mort fêtée à Pâques.
En réalité on s'intéresse plus à la forme qu'au fond qui est l'enseignement du Christ. Les Taoïstes ne sont pas en reste avec les traditions, ils se laissent pousser les cheveux et les coiffent en tresse, ils ont
un panthéon de Dieux et un rituel associé.
De ce point de vue, je suis bien aise d'être un Taoïste isolé perdu dans le fin fond de la France. Et ces traditions ne me font pas envie. Car cela revient à vivre dans le passé, alors que c'est le présent qu'il convient de célébrer. Le Tao est au cœur de l'instant présent ! Adopter une posture relative au traditions, c'est perdre le fil du Tao qui est lié au contexte de la vie, et à la vie elle même. Et les traditions n'apportent rien d'autre que le souvenir, un souvenir qui dévie de la vie intuitive régie par le Tao.
Alors pourquoi les traditions sont-elles si importantes aux yeux de certains ?
Et bien, l'homme aime bien se souvenir, se commémorer. Il se rend bien compte qu'il y a quelque chose d'important dans l'enseignement du Christ, l'enseignement de Bouddha ou encore dans le Tao, alors, pour attirer l'attention, on organise des fêtes, on revêt des costumes, on joue de la musique. Mais cela devient vite une mascarade, car le trait est forcé et l'on ne vit plus l'instant présent !
Au contraire, le Tao est dans la vie quotidienne, dans le bonheur simple de l'ici et maintenant. Il convient de s'adapter au contexte, de vivre le moment sans se soucier de ce que m'imposent les traditions.
Certains sont très attachés aux traditions, il faut dire qu'elles sont très souvent festives (cela attire plus le chaland). C'est un bon moyen d'attirer le curieux mais cela ne fait pas progresser sur la voie, cela ne convertit en rien. C'est en effet une effervescence autour de la voie, mais pas la voie elle-même. Comment le touriste pourrait-il retrouver l'essentiel dans ce débordement de festivité. Par
exemple à Pâques on a développé la tradition de cloches et des œufs de Pâques, quel rapport avec le chemin de croix ?
Non décidément les traditions sont trop souvent éloignées du cœur de l'enseignement, trop souvent éloignés de la voie. Pire, elles écartent du Tao qui est dans l'instant présent. Aussi, il faut en user avec parcimonie, sans perdre de vue le contexte, les événements simples de notre vie.
Esprit libre.La lobotomie phsycophysique.Ces sont qui nous empêche de pensé et apprenne à ce méfier et pensé encore plus et plus loin. Est que lorsque l'on cherche un coin noir et non bruyant c'est parce que l'on en à pas marre de de pas s'ennuyer de la longeur du silence et de la certitude !! D'être. Vie .ressentie
RépondreSupprimerOù voulez-vous en venir ?
RépondreSupprimer