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dimanche 20 mai 2012

Reflets : corps taoïste




L'une des spécificités taoïstes est de reconnaître le rôle de la nature dans l'équilibre de l'homme. Pour le taoïste, le corps de l'homme est le reflet du monde. Par exemple les 365 jours de l'année ont leur pendant corporel à travers les 365 os de notre squelette.
Depuis des temps ancestraux les taoïstes chinois ont cherché à répertorier les correspondances entre le corps de l'homme et la nature. Dans une tombe moyenâgeuse, on a retrouvé cette planche représentant les reflets du Monde dans le corps taoïste (planche ci-dessous).
On remarque les diverses feux. Un grand dans l'abdomen avec le principe des transformations Yin/Yang, c'est en effet le lieu de l'estomac; fourneau énergétique du corps. On retrouve également le feu des lombaires. Dans la zone crânienne, on aperçoit une pyramide symbole que l'on retrouve dans de nombreuses religions. Enfin, trônant au pied des montagnes du cerveau, on retrouve un Vieux Maître vêtu de bleu. Lorsque je vois ce corps, je ne peux m'empêcher de faire le lien avec la vision du Bouddha Bleu que j'ai eu il y a environ huit ans. On retrouve le feu corporel, la pyramide à quatre faces, et bien sûr le Bouddha bleu.
Le reflet de la Nature chez les êtres va peut-être plus loin. En effet, grâce à l'antimatière qui se loverait (c'est une hypothèse) au coeur de la matière, notre corps matériel serait équilibré à un niveau proche de celui du vide. Ainsi l'antimatière serait le reflet de notre propre corps et peut-être d'une certaine manière le reflet du Monde (à travers notre corps matériel). On peut croire en cette hypothèse car c'est une généralisation du Yin et du Yang au niveau de la matière. Elle nous apprend qu'il n'y a pas de différence entre le vide, l'être (matière) et le non être (antimatière). Elle fait de tout point de l'univers un équivalent énergétique nul (pas de point singulier, pas de centre...).

Le Saint homme qui sans désir pratique le non agir peut recueillir en lui-même le reflet du Monde. Il le fait comme un coquillage recueille la voix de l'océan. Sans en tirer parti, il sait tout du monde.

  

4 commentaires:

  1. Cher âmi Oliver,
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    De même, un très grand nombre d'éléments qui composent la nature se reflètent dans le silence.
    Là, les végétaux se nourrissent et grandissent en absorbant l'essence même du silence.
    Enfin, nous les savourons par la voie de la voix et par conséquence, nous en sommes tout empreint.

    Avec toute ma sympathie, Jack the poétiste

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  2. Cher âmi Jack,
    Merci d'être plus que le fidèle reflet du silence...

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  3. Bonjour cher Oliver,
    A ce sujet, le livre d'annick de souzenelle "Le symbolisme du corps humain", est vraiment passionnant.
    Le vide n'est-il pas le reflet d'un coeur pur ?... Belle journée

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  4. Cher Phène
    J'ai eu ce livre entre les mains à une époque où je ne pouvais comprendre. Il faudrait que je le relise...
    Le vide n'est il pas l'épurateur du coeur?
    Bonne journée

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