Pendant que Bouddha était assis sous l’arbre de la bodhi en cherchant l’éveil, deux musiciens discutaient au sujet du son qu’ils essayaient d’obtenir de leur instrument. Il se rapprocha pour
entendre les musiciens. Le premier serrait les cordes et l’autre criait : « Pas trop serré parce que tu vas briser les cordes. ». L’autre lui réplique : « Pas trop relâché parce que sinon aucun son ne va sortir. ». Bouddha a entendu la sagesse contenue dans leur échange et a déclaré : «C’est ça ! C’est la clé … l’équilibre parfait ! ». Pas trop tendu, mais pas trop détendu non plus, pas trop haut mais pas trop bas non plus, etc. La voie du milieu est la clé ! (https://www.mediter-pour-etre-heureux.com/la-voie-du-milieu/)
entendre les musiciens. Le premier serrait les cordes et l’autre criait : « Pas trop serré parce que tu vas briser les cordes. ». L’autre lui réplique : « Pas trop relâché parce que sinon aucun son ne va sortir. ». Bouddha a entendu la sagesse contenue dans leur échange et a déclaré : «C’est ça ! C’est la clé … l’équilibre parfait ! ». Pas trop tendu, mais pas trop détendu non plus, pas trop haut mais pas trop bas non plus, etc. La voie du milieu est la clé ! (https://www.mediter-pour-etre-heureux.com/la-voie-du-milieu/)
Et oui, la loi de l'équilibre, le juste milieu, c'est bien la loi de la nature, ce vers quoi conduit le Tao. Pas trop de Yin, pas trop de Yang, juste l'équilibre entre les deux. Nous n'avons pas besoin de plus ou de moins. Aussi ne soyons pas trop sévères envers nous-mêmes lorsque nous méditons, mais soyons appliqués tout de même : le juste milieu !
Le lâcher-prise conduit au juste milieu. Il permet de s'éloigner des extrêmes que sont l'attachement ou la nonchalance.
On doit agir en fonction des circonstances dans l'instant présent qui est à l'équilibre entre le passé et le futur. Le juste milieu nous incite à vivre le moment présent. C'est lui notre guide. Et la méditation nous aide à suivre cette voie toujours plus fine, celle de l'instant, celle du milieu. Et c'est une noble tâche, car le milieu, l'instant n'est jamais acquis, la remise en question est permanente, le milieu, l'instant évoluant en permanence. C'est l'impermanence de Bouddha. L'imperfection de Lao Tseu.
Le chêne est trop raide et casse sous la tempête, le roseau, lui, est souple, suffisamment pour ne pas casser et suffisamment raide pour tenir debout. La souplesse l'emporte sur la raideur, nous dit Lao Tseu, la jeunesse sur la vieillesse ! Mais nous vieillissons tous me direz-vous... C'est pourquoi il faut pratiquer le lâcher-prise, faire avec nos vieux os.
La voie du milieux est celle enseignée par le Tao lui-même, pas besoin de lire Lao Tseu pour en prendre conscience, pas besoin de suivre Bouddha. C'est celle que la nature nous enseigne, celle du naturel. Il n'y a pas besoin de plus ni de moins pour s'éveiller. Malheureusement, l'ego de l'homme ne va pas dans ce sens. L'ego a besoin de toujours plus de richesses, toujours plus de pouvoir, toujours plus de savoir. L'ego se contrefiche de l'équilibre. Et cela crée de la souffrance, du malheur. Car la perte est bien pire que le gain. Dans quel état êtes-vous quand on vous raye votre voiture neuve ? Dans quel état êtes-vous quand un petit chef vous dicte ce que vous devez-faire ? Dans quel état êtes-vous quand vous perdez la mémoire ? Si ces problèmes ne trouvent pas de solution, vous allez commencer à souffrir. Aussi, n'attendez pas que ces problèmes viennent pour lâcher prise et revenir au juste milieu.
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