Reconnaitre le Tao dans sa vie, en faire son compagnon, c'est paradoxalement rentrer dans une grande solitude. Peu de sage l'ont reconnu, c'est dire si l'homme ordinaire est loin d'embrasser une vie de Tao. Bien sûr le Tao est là, mais cet homme ordinaire ne se laisse pas guider par lui, il va en suivant son ego et cela n'est que rarement en accord avec le Tao. Or la compétition entre les ego marque socialement les individus : untel a fait une grande carrière d'avocat, un autre tient une boulangerie dont les pâtisseries sont les meilleures de la ville, encore un autre est curé de la paroisse. Et souvent ce statut social est le fruit d'un désir de réussite conséquent, et on le sait désir et Tao ne font pas bon ménage !
Au contraire, celui qui se laisse guider par le Tao va seul comme le petit enfant sans but, il ressemble à 
un déshérité, un clochard qui ne se fie qu'à son intuition, un fort ego ne peut le suivre tant il est déroutant. Et de se fait il ne se fait que peu d'amis.
La liberté, la vraie est à ce prix. Car le Tao ne fait que suggérer du bout des lèvres, il laisse toujours le libre arbitre, mais le suivre, s'y abandonner c'est trouver la liberté la plus pure. Car le Tao est l'être universel et ce dernier ne veut que le bien de tous. C'est pourquoi il propose toujours une porte de sortie que l'homme du Tao libre de son ego voit et emprunte avec bonheur.
Mais vivre avec le Tao se partage difficilement. L'homme ordinaire qui entend parler du Tao se sent violé dans sa chaire. Cette entité à la base de l'intelligence de la nature vient entrer en compétition avec son ego qui, qu'il lai reconnu ou non, constitue le summum de ce qu'il connait de l'intelligence. Il est impossible qu'existe une plus grande intelligence. Aussi, il s'énerve et rentre en lutte contre le Tao, ce qui ne constitut pas une bonne base pour devenir ami.
A ce jour, je n'ai croisé que très peu de vrai Taoïste. Même mon maître se comporte parfois en petit égoïste. C'est que l'homme est faillible est vivre le Tao requiert une non-exigence de tous les instants, à laquelle on ne peut tendre qu'après de longues années de pratique.
Heureusement, même si le Tao isole, ce dernier est un bon compagnon, sur qui l'on peut compter. Peut-être pourrions nous oser le terme de Non-Solitude que l'on éprouve à son contact !
Blog sympathique sur le Tao mais qui a mon goût me semble un peu vécu comme un culte.
RépondreSupprimerJe trouve ceci contradictoire de vouer un culte a un mode de vie de non attachement car théoriquement le non attachement inclus le fait de vouer aucun culte
vouer un culte la vacuité comme vouer un culte a un tout comme dieu s'est comme vivre dans une même sphère idéaliste donc s'attacher aux raisonnements taoïstes et de fonder son identité sur cet idéal et de faire qu'un avec cette philosophie sans remettre en question le caractère en tant que caractère et en soit une erreur.
Dans cette caractéristique comportementale nous ne sommes pas libre mais nous sommes, humainement parlant , sans m'inclure dedans , dans une forme et d'une certaine manière sous l'emprise d'un joug du vide, d'une dépossession d'une partie de soit ( l'avoir) pour trouver une forme de luminescence intérieur et ne vivre que dans l'être... qui en soit me semble un peu barré. Si l'on raisonne qu'à travers lui , le vide, en excluant le raisonnement du caractère.
Alors oui il est ressenti , scientifiquement et intuitivement parlant par le faite que nous tombons en permanence dans l'espace et le temps et que notre égo lui inconsciemment tente de s'accrocher a cette sensation de tomber pour exister en tant que tel dans la forme matériel que nous sommes, incluant nos principales possessions matérielles qui font de nous...nous.
On comprend bien que l'égo est une construction mentale naturelle par le biais d'un jeu d'esprit intelligent naturel pour consolider une conscience dans un corps palpable qui se sent tomber en permanence , ça ne veut pas dire pour autant qu'il faut abandonner son égo pour vivre sans attache et sans désir de possession.
Oui, vivre sans rechercher la réussite sociale est une bonne ressources personnelle qui se détache de l'esprit de compétition social qui d'ailleurs n'est alimentée que par une mentalité cupide et avide bercé dans l'illusion de croire que le paraître ( l'égo qui en veut trop) vaut mieux que l'être car oui ,paraître au sommet de quelque chose ,par tout les moyen est beaucoup plus sécurisant pour un égo qui se crois supérieur a toute forme de vie y compris celle de son espèce que pour un égo foncièrement détaché de tout et de se sentir réellement insignifiant aux yeux du tout comprenant en premier lieu que l'on n'est supérieur a rien .
Tous ça pour dire que si ton maître a quelque saut d'humeur égoïste lié a son propre caractère de par son égo qui l'habite , il est bien plus libre
et détaché du non agir que toi tu l'es vu que si il agis égoïstement par moment , il est détaché du non agir et peut en l'occurrence agir a sa convenance, ce qui fait de lui une singularité par rapport à son mode de penser que son élève qui se dépossède de son libre arbitre. D'ailleurs si te sens être au sommet du Tao c'est bien que ton égo veut vivre dans le paraître de cette doctrine très sage en profondeur il n'y pas de doute que c'est une certitude que le Tao est l'ensemble des observations humaines les plus objectives,authentique et réelle qui soit a ce jour mais ,ta présence, si elle se sent au sommet du Tao par l'égo qui l'anime, a ce moment là,
où est ton vrai toi?
Bonjour,
SupprimerJe ne suis pas sûr de vous suivre dans le dédale de vos pensées. Ce blog est sans prétention.
Aucun problème.
RépondreSupprimerCe qui est bien avec les commentaires, c'est qu'ils peuvent être lu et relu autant de fois qu'on le veut.
Bonne continuation :)
Merci !
SupprimerBon Tao.