Bien qu'il soit naturel, on ne peut plus naturel, d'être éveillé, l'éveil semble être pour l'homme un Everest
Il est difficile d'y parvenir, il est difficile de trouver sa voie et il est difficile de ne pas ressentir sa voie comme étant la meilleure.
Pourtant, lorsqu'on avoisine le sommet, on se rend compte qu'une multitude de voies y mènent.
Alors, on ne peut que devenir humble et reconnaître la justesse de toutes les traditions.
En effet, toutes les traditions ont quelque chose à nous apprendre.
Chaque fois, on pense en avoir fini avec le plus haut sommet du monde, mais à chaque fois, on trouve une nouvelle voie qui nous enseigne un autre versant de sagesse.
Et pourtant, l'éveil, c'est la nature même de l'homme, c'est sa vraie nature.
Comment se fait-il qu'il perde systématiquement (ou presque) son équilibre ? Quel est le problème de l'homme, quel est notre problème ?
Notre problème vient de notre cerveau, celui-ci est déséquilibré.
Notre cortex étouffe notre cerveau reptilien.
Le cortex, c'est très sympa pour l'initiative, l'imagination et pour apprendre des recettes, mais c'est une catastrophe, car le cortex nourrit des concepts qui au final nous emprisonnent.
A bien y regarder, notre mental nourrit l'ego.
Qu'est-ce que JE pourrait faire se demande-t-il en permanence, et il est constamment piloté par des désirs qu'il auto-entretient.
Et les désirs bien sûr ne sont jamais satisfaits.
On voit pourquoi la voie du Tao faite de Non Désir, et de Non Agir est une voie qui mène au sommet de l'Everest, mais ce n'est pas la seule...
Le cerveau reptilien, lui, gère le corps dans l'instant, et il sait ce qui est bon pour l'être, à l'inverse du cortex qui sait ce qu'il voudrait faire.
L'un est sur le plan du désir et de l'action quand l'autre est sur le plan de l'être.
L'Everest de l'homme est ici, lâcher le faire pour retrouver et se contenter de l'être.
L'un est sur le plan du désir et de l'action quand l'autre est sur le plan de l'être.
L'Everest de l'homme est ici, lâcher le faire pour retrouver et se contenter de l'être.
Bonsoir, cher âmi du Tao,
RépondreSupprimer----------------------------------
Ici, le Silence n'a point de tradition.
Là, il est dans sa nature d'être silence.
Enfin, je puise dans sa nature.
Avec toute ma silencieuse sympathie, Jack le poétiste.
Bonsoir, cher âmi du silence,
RépondreSupprimerLe Silence n'a pas de tradition, mes ses vertus sont reconnues par de nombreuses traditions.
Comme le vide, le silence appelle la plénitude, et la sérénité. Le silence chasse le mental, il nous conduit donc à notre nature.
Bien chaleureusement, Oliver
c'est bien d'etudier plusieurs traditions, on voit bien qu'on a jamais fini, que chacun a son chemin, le but étant le même..et c'est formidable, bon samedi
RépondreSupprimerBonjour chère witney,
RépondreSupprimerJe suis bien d'accord avec toi, les autres traditions ont bien des choses à nous apprendre, et ce, même si elles nous paraissent incomplètes... Une montagne doit être gravie par plusieurs voies pour être maîtrisée.
Bien à toi, et bon week-end, Oliver