Qu'on le veuille ou non, les choses se passent selon la loi du retour à l'équilibre. Cette loi, un vieille homme chinois l'a mise à jour et lui a donné un nom : le Tao. Lao Tseu en a décrit les principales caractéristiques : non-agir; le Tao ne fait rien de façon spontanée, non-désir; le Tao n'as aucune volonté autre que de revenir à l'équilibre. Ainsi lorsque par un acte nous modifions l'équilibre de notre monde, nous nous exposons au retour du Tao, et, si nous n'y prenons pas garde, cela peut être éprouvant, voir dangereux. De même, être épris de désir nous tend vers un état qui est autre que celui de notre monde, nous voudrions le modifier, mais cela est difficile voir impossible tant le Tao est sans agir.
Désirer nous rend donc malheureux et risque de nous opposer au Tao, dont la force est invincible.
Désirer nous rend donc malheureux et risque de nous opposer au Tao, dont la force est invincible.
Car c'est le Tao qui a le dernier mot. Bien sûr, je peut tenter d'aller contre le Tao. Une fourchette est tombée par terre, je peux la ramasser, même si cela me pèse. Mais si c'est une vieille dame qui tombe, je l'aiderai à se relever et nous y parviendrons si nos efforts sont conjoints, elle me remerciera et nous serons heureux tous les deux, le Tao y sera gagnant. Même dans le cas de la fourchette, sa position d’équilibre était sur la table, aussi le fait de la ramasser vas dans le sens du Tao. Et c'est le ressenti par rapport à cette notion d'équilibre qui caractérise le Tao, qui nous rend heureux et satisfait de nos actes. Un acte est
accomplis lorsque l'équilibre est retrouvé aller dans ce sens, c'est non-agir avec le Tao, aller à l'encontre, c'est s'attirer les foudres.
accomplis lorsque l'équilibre est retrouvé aller dans ce sens, c'est non-agir avec le Tao, aller à l'encontre, c'est s'attirer les foudres.
Or qu'est-ce donc que l'ego si ce n'est l'acteur par excellence Et cet ego se fiche pas mal du Tao et du retour à l'équilibre. "America first" dit Donald Trump, et pour cela il développe les armes, les gaz de schistes et déclenche des conflits en fonction des intérêts de l'Amérique. L'Ego va dans tous les sens ainsi parfois il rejoint le Tao, mais souvent, il va à son encontre. L'ego, c'est un éléphant dans un magasin de porcelaine. L'éveillé est, au contraire, le marchand qui se meut et place
avec patience les objets de porcelaine pour parvenir à une certaine harmonie. Mais au final, c'est le Tao qui a le dernier mot : dans le cas de l'objet en porcelaine, si ce dernier choit, l'équilibre est respecté lorsqu'il est en mille morceaux. Et il faudra toute la patience et l'amour du collectionneur pour recoller les morceaux. Mais ce dernier ne sera pas à l'abri d'une nouvelle chute et se met donc en "danger"
avec patience les objets de porcelaine pour parvenir à une certaine harmonie. Mais au final, c'est le Tao qui a le dernier mot : dans le cas de l'objet en porcelaine, si ce dernier choit, l'équilibre est respecté lorsqu'il est en mille morceaux. Et il faudra toute la patience et l'amour du collectionneur pour recoller les morceaux. Mais ce dernier ne sera pas à l'abri d'une nouvelle chute et se met donc en "danger"
C'est pourquoi le sage ne tente rien de scabreux, il ne fait qu'aller dans le sens du Tao. Il n'y a qu'un cas où le sage exécute des actes contraire au Tao, c'est quand il se trouve au sein d'une communauté.. Par exemple, si une corvée est à faire, il préférera la faire plutôt que d'en confier le soin à une personne qui rechigne à la tâche. Ainsi, il le fera dans la joie et la bonne humeur, sans fatiguer le Tao.
Mais pour le reste, le sage n'agit pas, tant il a conscience de l'effet boule de neige que pourrait avoir ses actes. Manger du pain, c'est profiter du travail du boulanger qui utilise la farine sortie du moulin à partir des grains de blé moissonné par un agriculteur qui utilise un tracteur... Ce simple acte de manger déclenche une cascade d'efforts que seul la faim autorise.
Si le sage mange, c'est qu'il a faim, s'il dort, c'est qu'il a sommeil, s'il marche c'est qu'il doit se dégourdir les jambes. Ce qu'il fait, il le pratique avec économie, parce qu'il a conscience de l'effort que cela demande au Tao. Et le sage se sait être l'un des bras de l'immense être vivant qu'est le Tao, il se met donc à son service, plutôt que de lui tenir tête comme le font les ego insensés.
Mais, me direz-vous, comment savoir si un acte vas dans le sens du Tao ou pas ? En effet les choses étant très intriquées, il est difficile de s'y retrouver. Aussi, il ne faut pas oublier que nous sommes le Tao en mouvement. Nous pouvons donc être notre propre guide. Comment ? En suivant notre instinct, tout simplement. Mais attention, pour trouver son instinct, il faut au préalable s'être lavé des pensées égotiques.
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