Mon expérience dans ce domaine est celle d'un enseignant en électronique. Les étudiants que je côtoie sont tous de bonne composition et je remercie chaque jour le Tao de me faciliter ainsi la tâche. Mais je reconnais que parfois cette tâche peut paraître un peu répétitive. Et il est bien sûr hors de question d'échanger des vues sur la spiritualité, ce serait déplacé. Aussi je laisse le Tao opérer silencieusement. J'essaye de ne rien désirer tout au long de mes journées de travail, et d'accepter ce qui vient. Les échanges avec les collègues sont parfois fructueux, mais le plus souvent, il s'agit d'écouter une complainte d'un ego en mal de vivre, auquel il n'est pas possible d'apporter un réconfort spirituel tant l'emprise des désirs est grande ! Ceux-ci font que notre interlocuteur se braque à la moindre évocation du Tao ou de son équivalent. C'est pourquoi Lao Tseu nous dit. Celui qui parle ne sait pas celui qui sait ne parle pas. Clore sa bouche et ne pas faire de vague semble être la sagesse du Tao au travail. Pourtant si l'on acceptait le Tao au travail, je suis convaincu que l'on y gagnerait dans de nombreux domaines. Les matières enseignées seraient en adéquation avec les besoins professionnels des étudiants et non les simples marottes des enseignants. Pour faire simple : le Tao s'adapte a tout, nous aurions tort de nous en priver, et ce même dans le domaine du travail. Heureusement, même dans ce domaine, à son échelle il est possible de suivre le Tao et d'en retirer les bénéfices, attention cependant à ne pas heurter les collègues lors du travail en équipe.
C'est encore du "combat" ego vs Tao dont il est question les égos ont des désirs tellement forts que l'énergie qu'ils mettent en œuvre permet de contrer le Tao, ou pour le moins durant un temps. Ils disent qu'à force de travail ils ont réussi. Certes mais suivre le Tao aurait sans doute conduit au même résultat sans effort ou peut-être en plus de temps voir peut-être moins.
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