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lundi 12 décembre 2011

Quand serais-je suffisamment détaché ?


Lorsque je me serais même détaché de ma personnalité.

6 commentaires:

  1. Bonjour, cher Oliver,
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    Quand je serai bien attaché au Silence, mais aujourd'hui, que reste-t-il de mon attache avec moi-même ? Que le bruit de mes mots...

    Belle fin d'après-midi, ô ami du Tao, avec toute ma sympathie, Jack.

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  2. Je ne sais si on s'attache au Silence ? Ce que je sais, c'est qu'on ne peut s'accrocher au vide... Il est insaisissable, on ne peut que tenter de contempler son mystère, et ébahi, en recevoir ses bienfaits.

    Bien à toi Ô Jack, te souhaitant une silencieuse soirée, Oliver

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  3. Bonsoir, cher Oliver,

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    Pourquoi ne pourrait-on pas s'attacher au vide ? N'est-il pas plein de silence ? L'insaisissable est saisissable, pour preuve, lorsque je me mets à respirer le parfum des fleurs, je parviens parfaitement à saisir leur essence et pourtant je ne peux pas la palper avec mes doigts.

    Ainsi, bien d'autres choses sont palpables, dont celles du coeur, de l'esprit. Le silence est palpable, écoute un morceau de musique, l'on entend bien le silence se glisser entre les notes, etc.

    Éclaire-moi, ô, cher ami du Tao, Jack.

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  4. Cher Jack
    Le vide signe sa présence par l'harmonie qu'il imprime dans son incessante quête de l'équilibre. C'est lui qui remet de l'ordre dans le grand bazar qu'est l'Univers. Mais à la manière d'une emprunte de main dans le plâtre, on ne peut saisir le creux qui crée l'emprunte.
    Si je te dis cela, c'est parce que le vide m'a quelques fois mené à la folie n'ayant pas pu résister à l'ivresse qu'il procure. Aussi, je le pratique avec douceur, me contentant de prendre la vie comme elle vient.

    Belle soirée, ami du Silence, Oliver

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  5. Bonsoir, cher Oliver,

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    Je te remercie de prendre le temps de me répondre, toutefois, il me semble que ce vide dont il est question, et excuse-moi de le dire en toute sincérité, il me semble ne pas avoir toute la grâce de mon silence puisqu'il est capable de te mener jusqu'à la folie si tu goûtes à son ivresse plus que tu ne dois, alors que moi, plus je m'enfonce dans le silence, plus je ressens cette ivresse comme une béatitude, une forme d'extase qui me transporte dans un état de vide que je ressens comme palpable. C'est pourquoi je ne saisis pas le vide du Tao, mais j'ai espoir d'en voir les contours.

    Merci beaucoup, avec toute ma sympathie, Jack.

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  6. Je pense que mes petits problèmes ne sont pas directement liés au vide, mais à un désir latent de me sortir d'un accident que j'eus lorsque j'étais enfant. De temps à autre, le délire revient et s'accrocher au vide n'arrange pas les choses. Voilà tout.
    Sinon, pour "voir" les contours du vide du Tao, il faut faire silence dans les pensées (là tu es fort!) et se défaire petit à petit de son ego pour ne laisser que le spontané, le naturel...
    Bien à toi, amicalement, Oliver

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