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jeudi 12 mars 2015

Tao Te King chapitre 55



Celui qui cultive en lui la Grande Vertu ressemble à un nouveau-né que les bêtes venimeuses ne piquent pas, que les fauves ne déchirent pas, et que les oiseaux de proie n'enlèvent pas.
Ses os sont faibles, ses tendons sont mous ; et pourtant il saisit avec force. Bien qu'il ignore l'union mâle, femelle, son sexe se dresse, tant est parfaite l'âme vitale. Il crie tout le jour sans être enroué. Son harmonie est parfaite.

Connaître l'harmonie, c'est tutoyer l'éternité,
Vivre l'éternité, c'est être illuminé.

Vivre intensément ne rend pas heureux. User avec passion l'énergie vitale rend fort. Mais les êtres forts vieillissent. C'est l'opposé du Tao, et ce qui est contraire au Tao dépérit prématurément.

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