Lorsque l'on écoute le Tao, et que l'on suit son intuition, on va dans le sens de ce qu'induit l'instant présent. On suit l'ordre cosmique, on ne va pas à l'encontre de l'ordre des choses. Ainsi, on ne lutte pas contre les éléments. Aussi, suivre le Tao induit le Non Lutter. Mais la réciproque est également vraie : lorsqu'on ne lutte contre personne, on n'offre aucune prise à son interlocuteur, ni même aux éléments.
Tchouang Tseu donne l'exemple de deux pêcheurs en barque qui rencontrent une autre barque qui dérive vers eux. Les pêcheurs pestent contre le conducteur de la barque pour finalement s'apercevoir qu'elle est vide, et s'arrêter de l'insulter.
Une version zen de ce conte décrit un maître et son disciple qui traversent une rivière et qui voient fondre sur eux une barque et son conducteur un soir de brume. Le disciple est terrorisé et tante de convaincre son maître de renoncer à traverser, il crie des injures à l'encontre de l'autre barque. Quand finalement, ils s'aperçoivent que le conducteur n'était qu'un gros sac de céréales, le Maître demande à son disciple : Dis-moi, contre qui t'es-tu emporté alors que nous croisions cette barque ? Ainsi, l'homme qui ne lutte pas est comme ces barques vides, il n'offre aucune emprise, ni à la vie, ni à autrui. Il se contente de dériver au fil du Tao.
Une version zen de ce conte décrit un maître et son disciple qui traversent une rivière et qui voient fondre sur eux une barque et son conducteur un soir de brume. Le disciple est terrorisé et tante de convaincre son maître de renoncer à traverser, il crie des injures à l'encontre de l'autre barque. Quand finalement, ils s'aperçoivent que le conducteur n'était qu'un gros sac de céréales, le Maître demande à son disciple : Dis-moi, contre qui t'es-tu emporté alors que nous croisions cette barque ? Ainsi, l'homme qui ne lutte pas est comme ces barques vides, il n'offre aucune emprise, ni à la vie, ni à autrui. Il se contente de dériver au fil du Tao.
Le non lutter est une acceptation totale de la vie telle qu'elle se présente, et non pas telle qu'on voudrait qu'elle soit. L'homme qui ne lutte plus n'a plus de désir. Par exemple, s'il vient à casser un verre, il accepte ce fait et ne s'emporte pas contre lui-même. Si une contrariété survient alors qu'il est au travail, il l'accepte et la gère, même si cette contrariété est un licenciement.
Le non lutter implique de gérer ses émotions, et en particulier la peur. Par exemple, sur la route, si un chauffard fait une queue de poisson, il faut freiner, et s'emporter ne sert à rien, juste ne pas lutter, les événements ont déjà eu lieu.
Si l'on fait du non lutter sa vie, on apprend à lâcher prise lorsque apparaissent des tensions. Et ainsi on fait du Tao le vainqueur de chaque situation. Attention, cela ne veut pas dire laisser l'adversaire gagner (si tant est qu'il y ait encore des adversaires). Cela veut dire, ne lui laisser aucune emprise. Aussi, de saintes personnes ont sauvé des juifs de la déportation pendant la seconde guerre mondiale. Ainsi, ils n'ont pas lutté contre leur conscience, ils ont suivi le Tao.
On ne sait pas à l'avance ce que nous réserve la vie. Ne pas lutter, c'est faire confiance au Tao plutôt qu'à soi-même (l'ego). Et de fait, le Tao réserve d'agréables surprises. Au contraire, si l'on suit un plan de son mental, et que l'on ne parvient pas à ses fins, on sera forcément déçu. Tout au plus réussira-t-on, et comme on l'avait prévu, on n'en tirera que très peu de satisfaction.
Gandhi et Mandela, par leur Non-Violence sont des exemples de ce à quoi conduit le Non Lutter.
Les arts martiaux ont fait du Non Lutter une force. Dans ces disciplines, on utilise la force de l'adversaire pour la retourner contre lui.
Et pour finir Lao Tseu nous dit "qu'il suffit d'accepter sa condition (ne plus lutter) pour ne plus jamais s'en lasser."
On ne sait pas à l'avance ce que nous réserve la vie. Ne pas lutter, c'est faire confiance au Tao plutôt qu'à soi-même (l'ego). Et de fait, le Tao réserve d'agréables surprises. Au contraire, si l'on suit un plan de son mental, et que l'on ne parvient pas à ses fins, on sera forcément déçu. Tout au plus réussira-t-on, et comme on l'avait prévu, on n'en tirera que très peu de satisfaction.
Gandhi et Mandela, par leur Non-Violence sont des exemples de ce à quoi conduit le Non Lutter.
Les arts martiaux ont fait du Non Lutter une force. Dans ces disciplines, on utilise la force de l'adversaire pour la retourner contre lui.
Et pour finir Lao Tseu nous dit "qu'il suffit d'accepter sa condition (ne plus lutter) pour ne plus jamais s'en lasser."
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