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mardi 22 mai 2012

Libération




Peu à peu, en pratiquant le non agir et en ne désirant rien, le taoïste diminue en tout, et devient l'homme le plus humble parmi les humbles. Il n'est plus rien au point de se fondre dans l'Univers tel un caméléon.
On pourrait croire qu'il devient en lui même un pur néant. En fait, il ne pense plus certes, mais il reste quelque chose... Il reste le Tao et sa vertu.

Il devient pure conscience...

Conscience parce que même en n'étant rien, il reste la conscience. Et pure parce que la conscience a été lavée, lavée et encore lavée par la vertu que le tao induit lorsqu'on le suit.
Et cette conscience, sa nature mystérieuse, sa totale vertu, sa présence infaillible.

Cette conscience libère.


On peut lui faire confiance à 100% pour qu'elle nous procure le meilleur de la vie. D'aucun l'appellent Divine ou Absolue, le fait est qu'elle est là et qu'elle suffit à l'homme immobile qui ne demande rien .

Alors laissons nous guider par elle, enfin libre.

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