Bonjour, J'avais déjà visionné cette vidéo, qui m'a beaucoup touchée. J'ai eu la chance d'avoir parmi mes proches un être d'une grande qualité de présence et d'une lumineuse joie de vivre qu'elle savait très bien transmettre bien qu'elle ne savait ni parler, ni marcher, son langage était le vrai langage du cœur ... Merci pour cette vidéo, je te souhaite une belle fin d'après midi.
Je crois que la célèbre parole de Jésus "heureux les simples d'esprit, le royaume des cieux est à eux" est bien appropriée et nous donne une belle leçon d'humilité...
Ne sommes-nous pas handicapés d'une partie de notre esprit si, d'exclure les différences, nous catalogons le genre humain dans des cases prédéfinies ...? Je travaille avec des enfants autistes, ils ont tant à nous apprendre... Je regarde et écoute leur âme...etlà, je suis une autre... Cette vidéo est sublime, passons le message...
Bonjour Gisèle, Les autistes me fascinent, retranchés des autres, ils ont souvent un univers nettement plus riche que le notre. Comme quoi l'âme (l'esprit) peut plus que le mental (qui peut déjà beaucoup).
Oui Phène, par le coeur et par l'âme passent beaucoup plus de choses que par le dialogue. Les autistes sont là pour nous le rappeler... Belle journée à toi aussi Oliver
Ici, il est des âmes simples. Là, elles s'efforcent d'être parmi le monde. Enfin, celui-ci prend-t-il le temps d'écouter ce qu'elles ont à dire ? Et pourtant, il a tout intérêt à ne pas les ignorer, car elles ont un message éloquent.
En effet, les âmes simples ont comme toi le message du silence à faire passer. Le Silence comble leur solitude car il est divin et bien plus riche que le brouhaha des personnes dites normales.
Bonsoir Oliver, Je ne peux pas m'empêcher de réagir par rapport au reportage et commentaires ci-dessus. Non pas pour casser la baraque et me positionner en redresseur rabat-joie ; mais pour témoigner du quotidien très rapproché en institution avec des personnes handicapées mentales, moteur ; avec parfois des démences et troubles du comportements en plus. Quand ce n'est pas la psychiatrie pure et dure puisqu'il n'y a pas beaucoup de place avec les restrictions budgétaires et gestion actuelle des hôpitaux, à fortiori pour ceux dont on ne sait plus quoi faire faute de vie sociale hors les murs possible. Alors quand tout ce monde est mélangé, obligé de vivre ensemble avec des prises en charge très différentes... ça déménage ! Certaines sont peut-être "éveillées" mais nous n'en savons rien. La majorité ne peut pas communiquer "normalement" et est très compliquée à approcher. Il faut souvent des mois...pour tout recommencer parfois en cas de repli brutal. En tous cas elle sont attachantes, hypersensibles et captent tout comme des éponges. Il faut être stable émotionnellement pour supporter car il n'y a pas de garde fou et parce qu'elles sentent la moindre variation chez les autres et des atmosphères. Il y a aussi leur souffrance qu'il faut souvent contenir ; prévenir les crises quand c'est possible. Et l'anxiété voire l'angoisse des familles quant à leur devenir quand les "piliers" (souvent les parents) ne seront plus là comme repère, soutien affectif et matériel. C'est souvent "chaud" et personne n'a envie d'avoir un enfant handicapé, différent ; quand la différence est si lourde à porter, que toute la vie est monopolisée par le handicap. Avec les progrès de la médecine, ces enfants et adultes vivent aussi plus longtemps et se fragilisent davantage en vieillissant pour finir en institution après avoir vécu à domicile toute leur vie quand les aidants naturels n'en peuvent plus ou deviennent trop âgés. Il n'y a peut-être pas pas grand-chose de pire que le handicap pour l'image de soi, pour soi et évidemment la reconnaissance sociale...Il n'y a pas si longtemps, les personnes en marge avaient une place, souvent de régulation dans les sociétés petites ou grandes. plus maintenant. Parfois ça peut ouvrir les normaux vers une leçon à vie de tolérance et d'ouverture, éventuellement tourner vers d'amour inconditionnel mais cela reste sans doute rare ou parcimonieux. C'est aussi plus facile quand la situation financière est normale ou stable et que les parents ne sont pas en de situation de précarité. Car tout cela coûte très cher même s'il y a une prise en charge de l'assurance maladie et des allocations spécifiques. Parfois les soignants sont encore plus cassés intérieurement que les résidents et se réparent ainsi aussi. Il y a beaucoup de turn over car c'est également très dur physiquement, épuisant. Je ne suis ni militante, ni "consacrée" à une cause ou un idéal, ni aigrie. J'essaie de faire mon travail en essayant de rester ouverte à tout. Pas facile non plus. Paradoxalement, c'est dans ces milieux (pas seulement celui du handicap) au bout de tout que sont tentés des protocoles et prises en charge alternatifs, même si la France est très en retard par rapport à ses voisins et le Canada. Voilà... et bonne soirée quand-même !
Merci pour toutes ces précisions... Malheureusement habitué de la Psychiatrie, je sais à quel point ta description des personnes dépendantes est fine et juste. Très difficile de savoir exactement ce qui se passe dans leur tête. Certaines son éveillées (rares) d'autres (une majorité) non, et elles sont souvent bloquées dans une impasse psychologique. Et pour les personne handicapées mentales, c'est une impasse physique. Ainsi, il n'y a généralement pas grand chose d'autre à faire que d'éprouver de la compassion pour ces personnes qui souffrent malheureusement trop souvent.
encore une précision ! (rire) le handicap mental regroupe diverses pathologies et classifications. à la base, c'est bien sûr le fonctionnement du cerveau qui est atteint plus ou moins lourdement. la médication est plus ou moins lourde ; parfois toute aussi lourde que certaines unités spécialisées de psychiatrie. les "handicapés moteur" comme par exemple les IMC (infirmes moteur cérébraux) sont différents et en général "l'intelligence" n'est pas atteinte. ils sont plus emmurés dans leur corps et les fauteuils roulants...
en tous cas, quand ils ne sont pas en période d'angoisse massive ou de crise, ils sentent tout et très bien. c'est brut de décoffrage et on ne peut pas tricher avec eux. c'est ce que j'apprécie le plus et qui me fait rester avec les anormaux de tous bords, même s'il y a des moments de mise à distance pour mettre des barrières d'espace vital quand les périodes et les crises sont très chaudes. nous ne sommes que des humains avec des limites différentes selon chacun ; même là où l'on se sent comme un poisson dans l'eau.
oui Oliver, l'empathie et la compassion, bien sûr ! à condition qu'elles soient honnêtes, lucides. et pas pour se persuader d'être utile, de faire "le bien", rehausser une estime de soi défaillante ; travailler pour une "bonne cause", des droits, changer le monde etc...après ça dépend aussi du tempérament des encadrants. certains sont faits pour s'investir dans le monde, les réformes sociétales et monter au créneau politiquement, d'autres moins ou pas du tout. comme dans la vie des normaux, il y a des personnes handicapées avec qui ça passe plus ou moins bien. certains sont aussi insupportables et égocentrés que les "normaux"et il faut aussi savoir les cadrer fermement sans les humilier. bye
Toi en tous cas, tu sembles lucide. Je peux me tromper, mais il me semble qu'avec les personnes handicapées, il est bon d'être naturel, car on triche difficilement avec le handicap. Là encore le Tao (voie naturelle par excellence) ne nuit pas.
Merci pour ton point de vue très éclairant. Oliver
je n'en sais rien, disons qu'il y a cette puissante exigence de "lucidité" en moi dans les relations, les motivations, ça touche tout sans que je me pose intellectuellement des questions et depuis toute petite. je ne peux pas demander aux autres d'être "pareils" ni plaquer mon ressenti sur leurs expériences et vie propres. j'ai aussi des amis qui ne se posent jamais la question sur ce qui les fait agir. heureusement d'ailleurs, c'est le moyen le plus sûr de se rendre compte si cette exigence est ouverture ou pas même si c'est parfois difficile et fait éviter la vie sociale quand elle n'est pas ou plus impérative. chacun a aussi son tempérament. comme je l'écris ailleurs, qui suis-je pour juger et à chacun sa vie.
oui, il est "bon" d'être naturel avec les personnes handicapées. elles sentent si l'on est sincère avec elles ou pas.
pour résumer les commentaires plus haut, je renvoie au beau film de Sandrine Bonnaire "Elle s'appelle Sabine" sur sa soeur qui est autiste et à Alexandre Jollien qui est atteint d'infirmité motrice cérébrale ("Eloge de la faiblesse) en plus des interwiew qu'on peut voir sur Youtube. il faut juste tenir compte que ces deux personnes ont beaucoup plus de capacités par rapport "à la moyenne" dans ces types de handicap. bye
Je te rejoins sur le cas de Alexandre Jollien dont les capacités spirituelles dépassent de loin celles d'une majorité de ses contemporains y compris des personnes dites normales.
oui, Alexandre "sort du lot", comme une exception qui confirme la règle . il n'a rien à envier aux "chercheurs spirituels" et il est très touchant, à la fois humble et plein d'humour. c'est aussi une belle claque aux préjugés de toutes sortes.
il y aurait beaucoup à signaler sur ce qui est tenté expérimentalement avec l'intelligence du coeur et entre tout doucement en France comme la médiation animale par les visites de bénévoles spécialement formés et d'animaux éduqués pour les visites en institution (maisons de retraite, foyers d'accueil pour handicapés etc...) ; puisque pour des raisons d'hygiène et de sécurité la loi interdit la présence d'animaux dans les établissements médicosociaux. on ne parle évidemment même pas de l'hôpital et autres lieux type maison d'arrêt ; bien que des expériences pilote soient tentées très localement en psychiatrie et en prison avec une attention toute particulière apportée aux animaux aussi pour qu'ils restent animaux et respecter leurs besoins fondamentaux malgré le "travail" par nature stressant dans ces milieux clos et perturbés, qui leur est demandé. et dans un autre registre, que dire de ces autres milieux clos, surbookés que sont les refuges pour animaux abandonnés, trouvés sur la voie publique ou retirés aux propriétaires pour maltraitance etc... pour moi c'est le plus insupportable, j'ai dû arrêter la protection animale parce que ça me rendait malade. il y a une belle initiative qui vient d'Angleterre, (par un jeune Anglais et sa femme) et qui porte le nom de Trust Technique Animal Rescue. ils travaillent avec des animaux sauvages nés en captivité et en général très perturbés et les animaux domestiques et leurs propriétaires en les ramenant au présent. Où comment en s'asseyant tranquillement près ou avec eux, une espèce de transmutation par le silence peut opérer et les sortir de la mémoire des traumatismes par exemple. il n'y a rien d'ésotérique même si ça touche des niveaux profonds de l'être, énergétiques et invisibles. enfin bref, si ça intéresse, il y a le site (en Anglais uniquement) et ils sont sur facebook. merci Oliver, belle journée à toi
oui et ce sont des "éponges" aussi. et quand ils ne sont pas perturbés, ce sont eux qui nous ramènent à la tranquillité par leur présence et leur spontanéité. belle journée
Bonjour,
RépondreSupprimerJ'avais déjà visionné cette vidéo, qui m'a beaucoup touchée.
J'ai eu la chance d'avoir parmi mes proches un être d'une grande qualité de présence et d'une lumineuse joie de vivre qu'elle savait très bien transmettre bien qu'elle ne savait ni parler, ni marcher, son langage était le vrai langage du cœur ...
Merci pour cette vidéo,
je te souhaite une belle fin d'après midi.
Merci Virginie,
SupprimerJe crois que la célèbre parole de Jésus "heureux les simples d'esprit, le royaume des cieux est à eux" est bien appropriée et nous donne une belle leçon d'humilité...
Ne sommes-nous pas handicapés d'une partie de notre esprit si, d'exclure les différences, nous catalogons le genre humain dans des cases prédéfinies ...?
RépondreSupprimerJe travaille avec des enfants autistes, ils ont tant à nous apprendre...
Je regarde et écoute leur âme...etlà, je suis une autre...
Cette vidéo est sublime, passons le message...
Douce soirée Oliver
Bisous bleus
Gisèle
Bonjour Gisèle,
SupprimerLes autistes me fascinent, retranchés des autres, ils ont souvent un univers nettement plus riche que le notre. Comme quoi l'âme (l'esprit) peut plus que le mental (qui peut déjà beaucoup).
Belle et douce journée, Oliver
Ils sont une magie, une bulle légère qui se pose sur l'âme...
SupprimerOui Gisèle quand le mental se tait, il y a de la magie...
SupprimerBonne soirée, bien âmicalement Gisèle
Douce soirée Oliver...
SupprimerBonjour Oliver,
RépondreSupprimerVoir avec l'intelligence du Coeur, c'est apprécier la Beauté au-delà des apparences, des différences... Belle journée, âmi
Oui Phène, par le coeur et par l'âme passent beaucoup plus de choses que par le dialogue. Les autistes sont là pour nous le rappeler...
SupprimerBelle journée à toi aussi Oliver
Cher âmi du Toa,
RépondreSupprimer-------------------------------
Ici, il est des âmes simples.
Là, elles s'efforcent d'être parmi le monde.
Enfin, celui-ci prend-t-il le temps d'écouter ce qu'elles ont à dire ?
Et pourtant, il a tout intérêt à ne pas les ignorer, car elles ont un message éloquent.
Avec toute ma sympathie, Jack.
Cher âmi Jack
SupprimerEn effet, les âmes simples ont comme toi le message du silence à faire passer. Le Silence comble leur solitude car il est divin et bien plus riche que le brouhaha des personnes dites normales.
Bonne journée, en toute âmitié, Oliver
Bonsoir Oliver,
RépondreSupprimerJe ne peux pas m'empêcher de réagir par rapport au reportage et commentaires ci-dessus. Non pas pour casser la baraque et me positionner en redresseur rabat-joie ; mais pour témoigner du quotidien très rapproché en institution avec des personnes handicapées mentales, moteur ; avec parfois des démences et troubles du comportements en plus.
Quand ce n'est pas la psychiatrie pure et dure puisqu'il n'y a pas beaucoup de place avec les restrictions budgétaires et gestion actuelle des hôpitaux, à fortiori pour ceux dont on ne sait plus quoi faire faute de vie sociale hors les murs possible. Alors quand tout ce monde est mélangé, obligé de vivre ensemble avec des prises en charge très différentes... ça déménage !
Certaines sont peut-être "éveillées" mais nous n'en savons rien. La majorité ne peut pas communiquer "normalement" et est très compliquée à approcher. Il faut souvent des mois...pour tout recommencer parfois en cas de repli brutal.
En tous cas elle sont attachantes, hypersensibles et captent tout comme des éponges. Il faut être stable émotionnellement pour supporter car il n'y a pas de garde fou et parce qu'elles sentent la moindre variation chez les autres et des atmosphères.
Il y a aussi leur souffrance qu'il faut souvent contenir ; prévenir les crises quand c'est possible. Et l'anxiété voire l'angoisse des familles quant à leur devenir quand les "piliers" (souvent les parents) ne seront plus là comme repère, soutien affectif et matériel.
C'est souvent "chaud" et personne n'a envie d'avoir un enfant handicapé, différent ; quand la différence est si lourde à porter, que toute la vie est monopolisée par le handicap. Avec les progrès de la médecine, ces enfants et adultes vivent aussi plus longtemps et se fragilisent davantage en vieillissant pour finir en institution après avoir vécu à domicile toute leur vie quand les aidants naturels n'en peuvent plus ou deviennent trop âgés.
Il n'y a peut-être pas pas grand-chose de pire que le handicap pour l'image de soi, pour soi et évidemment la reconnaissance sociale...Il n'y a pas si longtemps, les personnes en marge avaient une place, souvent de régulation dans les sociétés petites ou grandes. plus maintenant. Parfois ça peut ouvrir les normaux vers une leçon à vie de tolérance et d'ouverture, éventuellement tourner vers d'amour inconditionnel mais cela reste sans doute rare ou parcimonieux.
C'est aussi plus facile quand la situation financière est normale ou stable et que les parents ne sont pas en de situation de précarité. Car tout cela coûte très cher même s'il y a une prise en charge de l'assurance maladie et des allocations spécifiques.
Parfois les soignants sont encore plus cassés intérieurement que les résidents et se réparent ainsi aussi. Il y a beaucoup de turn over car c'est également très dur physiquement, épuisant.
Je ne suis ni militante, ni "consacrée" à une cause ou un idéal, ni aigrie. J'essaie de faire mon travail en essayant de rester ouverte à tout. Pas facile non plus.
Paradoxalement, c'est dans ces milieux (pas seulement celui du handicap) au bout de tout que sont tentés des protocoles et prises en charge alternatifs, même si la France est très en retard par rapport à ses voisins et le Canada.
Voilà...
et bonne soirée quand-même !
Merci pour toutes ces précisions...
RépondreSupprimerMalheureusement habitué de la Psychiatrie, je sais à quel point ta description des personnes dépendantes est fine et juste. Très difficile de savoir exactement ce qui se passe dans leur tête. Certaines son éveillées (rares) d'autres (une majorité) non, et elles sont souvent bloquées dans une impasse psychologique. Et pour les personne handicapées mentales, c'est une impasse physique. Ainsi, il n'y a généralement pas grand chose d'autre à faire que d'éprouver de la compassion pour ces personnes qui souffrent malheureusement trop souvent.
Bien âmicalement, Oliver
encore une précision ! (rire)
Supprimerle handicap mental regroupe diverses pathologies et classifications. à la base, c'est bien sûr le fonctionnement du cerveau qui est atteint plus ou moins lourdement. la médication est plus ou moins lourde ; parfois toute aussi lourde que certaines unités spécialisées de psychiatrie.
les "handicapés moteur" comme par exemple les IMC (infirmes moteur cérébraux) sont différents et en général "l'intelligence" n'est pas atteinte. ils sont plus emmurés dans leur corps et les fauteuils roulants...
en tous cas, quand ils ne sont pas en période d'angoisse massive ou de crise, ils sentent tout et très bien. c'est brut de décoffrage et on ne peut pas tricher avec eux. c'est ce que j'apprécie le plus et qui me fait rester avec les anormaux de tous bords, même s'il y a des moments de mise à distance pour mettre des barrières d'espace vital quand les périodes et les crises sont très chaudes.
nous ne sommes que des humains avec des limites différentes selon chacun ; même là où l'on se sent comme un poisson dans l'eau.
oui Oliver, l'empathie et la compassion, bien sûr ! à condition qu'elles soient honnêtes, lucides. et pas pour se persuader d'être utile, de faire "le bien", rehausser une estime de soi défaillante ; travailler pour une "bonne cause", des droits, changer le monde etc...après ça dépend aussi du tempérament des encadrants. certains sont faits pour s'investir dans le monde, les réformes sociétales et monter au créneau politiquement, d'autres moins ou pas du tout.
comme dans la vie des normaux, il y a des personnes handicapées avec qui ça passe plus ou moins bien. certains sont aussi insupportables et égocentrés que les "normaux"et il faut aussi savoir les cadrer fermement sans les humilier.
bye
Toi en tous cas, tu sembles lucide. Je peux me tromper, mais il me semble qu'avec les personnes handicapées, il est bon d'être naturel, car on triche difficilement avec le handicap. Là encore le Tao (voie naturelle par excellence) ne nuit pas.
RépondreSupprimerMerci pour ton point de vue très éclairant. Oliver
je n'en sais rien, disons qu'il y a cette puissante exigence de "lucidité" en moi dans les relations, les motivations, ça touche tout sans que je me pose intellectuellement des questions et depuis toute petite. je ne peux pas demander aux autres d'être "pareils" ni plaquer mon ressenti sur leurs expériences et vie propres. j'ai aussi des amis qui ne se posent jamais la question sur ce qui les fait agir. heureusement d'ailleurs, c'est le moyen le plus sûr de se rendre compte si cette exigence est ouverture ou pas même si c'est parfois difficile et fait éviter la vie sociale quand elle n'est pas ou plus impérative. chacun a aussi son tempérament. comme je l'écris ailleurs, qui suis-je pour juger et à chacun sa vie.
Supprimeroui, il est "bon" d'être naturel avec les personnes handicapées. elles sentent si l'on est sincère avec elles ou pas.
pour résumer les commentaires plus haut, je renvoie au beau film de Sandrine Bonnaire "Elle s'appelle Sabine" sur sa soeur qui est autiste et à Alexandre Jollien qui est atteint d'infirmité motrice cérébrale ("Eloge de la faiblesse) en plus des interwiew qu'on peut voir sur Youtube. il faut juste tenir compte que ces deux personnes ont beaucoup plus de capacités par rapport "à la moyenne" dans ces types de handicap.
bye
Je te rejoins sur le cas de Alexandre Jollien dont les capacités spirituelles dépassent de loin celles d'une majorité de ses contemporains y compris des personnes dites normales.
RépondreSupprimerBien à toi, Oliver
oui, Alexandre "sort du lot", comme une exception qui confirme la règle . il n'a rien à envier aux "chercheurs spirituels" et il est très touchant, à la fois humble et plein d'humour. c'est aussi une belle claque aux préjugés de toutes sortes.
Supprimeril y aurait beaucoup à signaler sur ce qui est tenté expérimentalement avec l'intelligence du coeur et entre tout doucement en France comme la médiation animale par les visites de bénévoles spécialement formés et d'animaux éduqués pour les visites en institution (maisons de retraite, foyers d'accueil pour handicapés etc...) ; puisque pour des raisons d'hygiène et de sécurité la loi interdit la présence d'animaux dans les établissements médicosociaux. on ne parle évidemment même pas de l'hôpital et autres lieux type maison d'arrêt ; bien que des expériences pilote soient tentées très localement en psychiatrie et en prison avec une attention toute particulière apportée aux animaux aussi pour qu'ils restent animaux et respecter leurs besoins fondamentaux malgré le "travail" par nature stressant dans ces milieux clos et perturbés, qui leur est demandé.
et dans un autre registre, que dire de ces autres milieux clos, surbookés que sont les refuges pour animaux abandonnés, trouvés sur la voie publique ou retirés aux propriétaires pour maltraitance etc... pour moi c'est le plus insupportable, j'ai dû arrêter la protection animale parce que ça me rendait malade.
il y a une belle initiative qui vient d'Angleterre, (par un jeune Anglais et sa femme) et qui porte le nom de Trust Technique Animal Rescue. ils travaillent avec des animaux sauvages nés en captivité et en général très perturbés et les animaux domestiques et leurs propriétaires en les ramenant au présent. Où comment en s'asseyant tranquillement près ou avec eux, une espèce de transmutation par le silence peut opérer et les sortir de la mémoire des traumatismes par exemple. il n'y a rien d'ésotérique même si ça touche des niveaux profonds de l'être, énergétiques et invisibles.
enfin bref, si ça intéresse, il y a le site (en Anglais uniquement) et ils sont sur facebook.
merci Oliver, belle journée à toi
Il est vrai que les animaux semblent avoir spontanément l'intelligence du coeur.
Supprimeroui et ce sont des "éponges" aussi. et quand ils ne sont pas perturbés, ce sont eux qui nous ramènent à la tranquillité par leur présence et leur spontanéité.
Supprimerbelle journée