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dimanche 10 avril 2011

La recherche du bonheur

Lorsque nous naissons, notre cerveau est vierge, nous sommes purement instinctifs. Ceci, plus le sein de notre mère suffit à notre petit être. Nous pleurons, ou crions plus que nous pleurons, pour manifester notre existence auprès de notre mère nourricière. Petit à petit (et cela va très vite à cet âge), nous structurons notre cerveau qui apprend à voir, entendre, mémoriser des visages, des voix, des objets, un langage. Petit à petit, nous quittons l'inconnu, pour rentrer dans le connu. Mais dans un château connu, nous avons un plan pour nous repérer, et nous n'avons plus besoin de guide. Aussi, nous perdons l'usage de notre instinct. Aidé par la fougue de la jeunesse, les 30 premières années de notre vie se déroulent tant bien que mal sans trop regarder à la dépense énergétique. Mais passée la moitié d'une vie d'homme, nombre d'entre-nous réalisent qu'ils vont s'éreinter s'ils continuent de la sorte. Et souvent l'usure est telle, qu'au bout du rouleau, on peut percevoir une petite voix, qui prodigue toujours de bon conseils (bien sûr adaptés à chacun, et à chaque contexte). Bon sang, on a  retrouvé l'instinct ! Et l'instinct étant vital, il ne peut pas nuire.
Celui qui recherche son instinct, puis qui lui fait confiance est en route pour le bonheur, le paradis perdu de l'enfance, la grande aventure.
Cette quête du bonheur est plus un travail sur soi qu'une recherche dans l'espace ou dans le temps, mais l'instinct accompagne sur le chemin du bonheur, et celui-ci a une destination sans limite !

Oliver

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