Language

vendredi 11 novembre 2011

Page blanche

Le taoïste véritable ne lutte pas. S'il écrit, il ne se pose pas de question, la page blanche ne lui fait pas peur, les mots arrivent à leur rythme, une écriture quasi automatique. Il sait que son avis ne compte pas, seul celui de l'Esprit de l'Univers importe. Alors il fait le vide dans ses pensées, et il observe ce qui se passe. Souvent il se lèvera pour marcher un peu. Et puis à d'autres moments, l'inspiration (la vraie) vient. Cette inspiration n'est pas travaillée, elle est spontanée. Car en fait, l'homme du Tao reste en permanence une "terre vierge", un coquillage vide dans lequel se réfléchit le son de l'océan. Plus il est vide, meilleur est le son, meilleure est l'oeuvre.
Bien à vous toutes et tous,

Oliver

3 commentaires:

  1. C'est comme ça que j'aime écrire. Dès que le mental rationnel domine, l'harmonie est brisée...
    J'aime la page blanche car elle est promesse d’infini. Chaque nouvel instant est une page blanche. Mais j'observe que tu ne manques pas d'inspiration actuellement! :)

    Une très belle inspiration!

    RépondreSupprimer
  2. Bonjour, cher Oliver,

    Devant la page blanche de l'instant, j'entends de loin l'harmonieux soupir du silence, puis apparaissent les mots dans une douce envie d'être écrits.

    Bon week-end, avec toute ma sympathie, Jack.

    RépondreSupprimer
  3. @Nout, Très fine formulation entre le mental rationnel et le "vide" qui reste intuitif.

    Merci Nout,

    @ Jack, Très belle formulation Jack; celle du poête... Connais-tu Tchouang Tseu ? Traduit, il n'est plus toujours poétique, mais d'un point de vue spirituel, il n'a pas son pareille...

    Avec ma sympathie à vous deux,

    Oliver

    RépondreSupprimer

Rechercher dans ce blog