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mardi 15 novembre 2011

Prisonnier

Homme ordinaire nous agissons sous l'emprise de nos désirs.
Tant que nos objectifs ne sont pas atteints, nous n'avons de cesse de tenter de poursuivre notre action.
Une seule chose compte, atteindre notre objectif.
Par exemple, en nous rendant au travail, tout le trajet effectué dans les bouchons sera occulté de notre mémoire. Car seuls comptent notre heure de départ et notre heure d'arrivée. Pourtant, des millions de choses se sont produites à proximité de notre véhicule...  nous n'en avons tout simplement pas profité
Notre vie devient celle d'un esclave, avec des tâches dictées par notre Ego comme : obtenir une promotion, être le premier dans un tournoi sportif, arriver au chalet de montagne avant 5 h, ou même flirter avec une secrétaire. Ces tâches sont souvent inaccessibles et sont proposées par notre mental comme étant d'autant plus désirables qu'elles sont inaccessibles.
L'Ego agit à notre insu comme un masque sur l'Esprit. 
Dans les années 70, Patrick Mac Gohan propose une série le Prisonnier, ou le héros qui démissionne de sa vie devient Prisonnier dans un village. L'évasion des trois derniers épisodes, sur fond de "all we need is love", (où le héros se démasque lui même comme étant le N°1 des tyrans) ne laisse planer aucun doute sur le fait que nous sommes tous prisonniers de nous même avant la libération qui demande de mettre en retrait notre Ego. 

Bonjour chez vous,

Oliver

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