Dans le jardin d'Eden, Adam et Eve vivaient en Harmonie avec la Nature et avec Dieu. Toute connaissance leur était transmise instinctivement, et ils savaient que cela leur venait de Dieu dont ils étaient proches. Et puis Adam et Eve furent tentés par le serpent (Satan) de croquer le fruit du savoir.
Dans notre quotidien, il est un Satan qui nous pousse à accroître notre savoir. Ce Satan est notre Ego, car nous avons l'impression que sans savoir, nous sommes perdus. Nous craignons souvent de ne pas savoir que penser, ou de ne pas savoir comment agir. Lao Tseu dit : "renoncer au savoir libère de l'inquiétude". Certaines personnes courageuses renoncent au savoir. Ils cessent aussi de faire confiance à leur mental pour résoudre les problèmes du quotidien. cela ne veut pas dire qu'ils soient inaptes, cela veut dire qu'ils font confiance à autre chose qui était lové en eux et que leur mental bruyant masquait totalement. Cette chose mystérieuse bien connue de ceux qui pratiquent la méditation est l'Esprit. L'Esprit est fidèle à ce qui est, il est vraisemblablement transmis à notre cerveau par le vide dans lequel nous baignons. Et cette connexion avec le vide est une fenêtre ouverte sur notre environnement, sur notre milieu. Renseigné par l'Esprit, il nous devient possible d'agir sans savoir, d'être sans penser.
C'est ce que certains Taoïstes nomment le Non Savoir.
Notre savoir est une accumulation comme nos biens matériels, nous en enorgueillir est vil.
Bien à vous toutes et tous,
Oliver
Dans notre quotidien, il est un Satan qui nous pousse à accroître notre savoir. Ce Satan est notre Ego, car nous avons l'impression que sans savoir, nous sommes perdus. Nous craignons souvent de ne pas savoir que penser, ou de ne pas savoir comment agir. Lao Tseu dit : "renoncer au savoir libère de l'inquiétude". Certaines personnes courageuses renoncent au savoir. Ils cessent aussi de faire confiance à leur mental pour résoudre les problèmes du quotidien. cela ne veut pas dire qu'ils soient inaptes, cela veut dire qu'ils font confiance à autre chose qui était lové en eux et que leur mental bruyant masquait totalement. Cette chose mystérieuse bien connue de ceux qui pratiquent la méditation est l'Esprit. L'Esprit est fidèle à ce qui est, il est vraisemblablement transmis à notre cerveau par le vide dans lequel nous baignons. Et cette connexion avec le vide est une fenêtre ouverte sur notre environnement, sur notre milieu. Renseigné par l'Esprit, il nous devient possible d'agir sans savoir, d'être sans penser.
C'est ce que certains Taoïstes nomment le Non Savoir.
"J'entrai, mais point ne sus où j'entrai,
Et je restai sans savoir,
Transcendant toute science.
Et je restai sans savoir,
Transcendant toute science.
J'ignorai tout du lieu où j'entrai,
Mais lorsque je me vis là,
Sans savoir où je me trouvais,
Je compris de très grandes choses ;
D'en parler je suis incapable,
Car je demeurai sans rien savoir,
Transcendant toute science.
Mais lorsque je me vis là,
Sans savoir où je me trouvais,
Je compris de très grandes choses ;
D'en parler je suis incapable,
Car je demeurai sans rien savoir,
Transcendant toute science.
De la paix et de la clémence
C'était la parfaite science,
En très profonde solitude,
En merveilleuse rectitude ;
Mais c 'était chose très secrète,
Je ne pus que balbutier,
Transcendant toute science.
C'était la parfaite science,
En très profonde solitude,
En merveilleuse rectitude ;
Mais c 'était chose très secrète,
Je ne pus que balbutier,
Transcendant toute science.
J'étais là tellement ravi,
Tout absorbé, si hors de moi,
Que je demeurais dans tous mes sens
Dénué de tout sentir ;
Et mon esprit reçut en don
De pouvoir comprendre sans comprendre,
Transcendant toute science.
Tout absorbé, si hors de moi,
Que je demeurais dans tous mes sens
Dénué de tout sentir ;
Et mon esprit reçut en don
De pouvoir comprendre sans comprendre,
Transcendant toute science.
Celui qui pour de bon parvient là
Se voit défaillir à soi.
Tout ce qu 'il connaissait autrefois
Lui paraît chose si basse ;
Et tant s'accroît en lui la science
Qu 'il demeure sans plus rien savoir,
Transcendant toute science.
Se voit défaillir à soi.
Tout ce qu 'il connaissait autrefois
Lui paraît chose si basse ;
Et tant s'accroît en lui la science
Qu 'il demeure sans plus rien savoir,
Transcendant toute science.
A mesure que je montais,
De moins en moins je comprenais ;
C'est là cette nue ténébreuse
Qui donne lumière à la nuit ;
Celui qui par elle est instruit
Reste toujours sans savoir,
Transcendant tout science.
De moins en moins je comprenais ;
C'est là cette nue ténébreuse
Qui donne lumière à la nuit ;
Celui qui par elle est instruit
Reste toujours sans savoir,
Transcendant tout science.
Ce savoir issu du non-savoir
Recèle un si haut pouvoir
Que les savants et leurs arguments
Ne peuvent en venir à bout ;
Car leur savoir ne saurait atteindre
A savoir sans savoir,
Transcendant toute science.
Recèle un si haut pouvoir
Que les savants et leurs arguments
Ne peuvent en venir à bout ;
Car leur savoir ne saurait atteindre
A savoir sans savoir,
Transcendant toute science.
Il est de si grande excellence
Ce souverain savoir,
Qu 'il n 'est ni faculté ni science
Qui le saurait comprendre ;
Celui qui sur lui-même obtiendra la victoire
Par cette connaissance sans savoir,
Toujours croîtra en transcendance.
Ce souverain savoir,
Qu 'il n 'est ni faculté ni science
Qui le saurait comprendre ;
Celui qui sur lui-même obtiendra la victoire
Par cette connaissance sans savoir,
Toujours croîtra en transcendance.
Et si tu veux enfin savoir
Cette science suprême,
Elle réside en un sublime sentiment
de la toute divine essence ;
D'un Dieu, c'est bien l'œuvre de clémence
Que l'on demeure sans savoir
Transcendant toute science"
Cette science suprême,
Elle réside en un sublime sentiment
de la toute divine essence ;
D'un Dieu, c'est bien l'œuvre de clémence
Que l'on demeure sans savoir
Transcendant toute science"
Saint Jean de la croix, Poésies. Couplets sur une extase de sublime contemplation.
Notre savoir est une accumulation comme nos biens matériels, nous en enorgueillir est vil.
Bien à vous toutes et tous,
Oliver
Bonjour, cher Oliver,
RépondreSupprimerL'Innocence a le don de savoir sans connaître, elle n'a pas besoin de savoir pour être, elle est tout simplement.
L'Innocence argente la paix, plus éclatante que l'or, elle ne cherche que l'amour et nourrit à jamais les enfants du Silence.
Belle journée à toi, avec toute ma sympathie, Jack
Bonjour mon cher Jack
RépondreSupprimerEt oui, l'innocence de l'enfant est au coeur du Non Savoir... Ce n'est pas pour rien que Lao Tseu se compare à un nouveau né qui suit son chemin sans rien savoir, contrairement à ceux qui l'entoure, qui eux savent où ils vont.
Belle journée à toi également, avec toute mon amitié, Oliver
Bonjour Oliver,
RépondreSupprimerPuisque tu aimes bien Osho, voici ce qu'il dit dans son commentaire de l'Evangile de Saint Thomas:
"Un saint, un sage, devient comme un enfant mais dans un sens totalement différent. Il a transcendé, il a dépassé le mental, car il en a saisi la futilité. Il a compris toute l'absurdité qu'il y a à être un homme qui a réussi dans ce monde - il a renoncé au désir de réussir, au désir d'impressionner les autres, au désir d'être le plus grand, le plus important; au désir de donner satisfaction à l'ego.
Il a fini par en comprendre l'absolue vanité. Cette compréhension, à elle seule, transcende. Cette compréhension seule - et vous voilà transformé en une dimension nouvelle.
Alors il y a de nouveau une enfance - on l'appelle la seconde enfance.
Les hindous ont appelé cet état djiva, "le deux fois né". Vous naissez à nouveau, mais c'est une naissance différente, elle n'est pas d'un père et d'une mère. Elle vient de votre propre Etre, non de la rencontre de deux corps, non de la dualité.
C'est par votre Etre que vous naissez."
Le savoir en soi n'est pas un mal (ni les biens matériels); ce ne sont que des outils...tout dépend de l'artisan.
Belle journée à toi! :)
Le sage utilise le Non Savoir et les biens pour savoir quoi en faire. Le savoir et les biens ne sont donc pas intrinsèquement mauvais , mais leur accumulation vaniteuse, égoïste, va à l'encontre de l'équilibre de l'homme (savoir) et de l'Univers (biens), à l'encontre du Tao.
RépondreSupprimerTrès beau passage d'Osho, net, clair, précis, comme d'habitude.
Mille mercis et bonne journée, Oliver