Imaginons,
Imaginons un monde symétrique,
Un monde où tout aurait son contraire,
Un monde où le cours du temps serait inversé,
Un monde où l'espace serait retourné comme dans un miroir,
Un monde dans lequel le noir deviendrait blanc,
Un monde dans lequel le blanc deviendrait noir,
Un monde où l'arc en ciel serait inversé,
Un monde où la mort deviendrait naissance,
Un monde où la naissance serait synonyme de mort,
Un monde où ce qui est le bien deviendrait le mal,
Un monde où ce qui est mal serait synonyme de bien,
Un monde où la matière serait antimatière,
Un monde où l'antimatière serait matière,
Ce monde existe peut-être,
Ce monde opposé serait un monde rédempteur du nôtre,
Un monde qui quoi qu'il arrive garantit l'équilibre de l'Univers,
Avec pour centre le vide,
Sorte le beau, arrive le laid dit Lao Tseu,
Presque tout le monde visible fonctionne sur le principe des opposés Yin Yang,
Quelques exceptions; le temps, l'énergie, la température, l'entropie... n'ont pas d'opposé,
Et pourtant, en 1931, Dirac trouve pour son équation, une particule symétrique de l'électron et d'énergie négative.
Nous n'avons jamais vu cette particule, car celle que l'on voit est de nôtre côté du miroir avec une énergie positive.
Alors, imaginons,
Imaginons que le positron à l'intérieur de l'électron soit le commencement de cette symétrie,
Une symétrie parfaite,
Une symétrie tellement parfaite que le double retournement de la symétrie et de l'énergie se compensent,
De sorte que le monde de l'eau delà du vide soit le même que le nôtre...
Nous vivrions l’Éternité.
Amicalement,
Oliver
C'est magnifiquement vrai! :D
RépondreSupprimerBonjour Oliver,
RépondreSupprimerEtrangement, dans ce monde, je ne distingue pas de place pour l'instant présent. Je ne parviens pas à l'imaginer, tandis que dans le monde du Silence, il est omniprésent...
Avec toute ma sympathie, Jack.
Le monde du Silence est celui de l'équilibre, celui du centre de Symétrie, celui de la mort de la renaissance et de la vie véritable. Il est l'ici et maintenant, l'instant présent et pourtant loin de l'agitation ordinaire. Car l'agitation de la pensée fait fuir l'équilibre naturel.
RépondreSupprimerToute ma sympathie également pour toi Jack, Olivier