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jeudi 8 janvier 2015

Tao Te King chapitre 15



Parmi les anciens, les Sages étaient insaisissables, mystérieux, presque surnaturels, pénétrants, si profonds qu'on ne pouvait les connaître. Comme on ne peut les définir, on ne peut que tenter de les dépeindre.

Ils étaient timides ! Comme celui qui traverse un cours d'eau en hiver ; prudents ! comme celui qui craint ses voisins : réservés ! Comme celui qui reçoit l'hospitalité ; ils s'effacaient ! Comme de la glace fondante ; ils étaient rustiques ! Comme le bois non travaillé ; vides ! Comme la vallée ; troubles ! Comme l'eau limoneuse.

Qui peut, en laissant reposer ses pensées, clarifier peu à peu ce qui est impur ? Qui peut naître peu à peu au calme (de la vie spirituelle), et s'y maintenir toujours ? Celui-là qui garde le Tao. Il ne désire pas être plein, mais vide. C'est pourquoi il garde ses défauts et ne désire pas être parfait.

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