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mardi 13 janvier 2015

Tao Te King chapitre 20



Renoncer au savoir délivre de l'inquiétude.
Entre acquiescer et consentir, la nuance est bien faible ; et pourtant combien différent le bien du mal !

Ce que les hommes redoutent, on ne peut pas ne pas le craindre, mais pas au point d'en être troublé, anéanti.

Tous les hommes sont pleins d'ardeur, exaltés comme pour un festin, semblables à ceux qui font une ascension au printemps. Moi seul suis calme, sans réaction, comme le nouveau-né qui n'a pas encore souri, errant, sans dessein, sans but !

Les hommes ont tous du superflu ; moi seul suis comme un déshérité : mon cœur est celui d'un simple d'esprit, trouble ! confus ! L'homme de la foule est éclairé ; moi seul suis plongé dans la pénombre. L'homme de la foule est précis, perspicace ; moi seul suis replié sur moi-même, mouvant comme la mer, flottant sans arrêt. La multitude des hommes se rend utile ; moi seul suis inapte, semblable à un paria.

Moi seul diffère des autres hommes, parce que je vénère la Mère nourricière (la Voie du Tao). 

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